Mercure

Résumé:

Sur une île au large de Cherbourg, un veil homme et une jeune fille vivent isolés, entourés de serviteurs et de gardes du corps, à l'abri de tout reflet; en aucun cas Hazel ne doit voir son propre visage. Engagée pour soigner la jeune fille, Françoise, une infirmière, va découvrir pourquoi Hazel se résigne aux caresses du veillard. Elle comprendra au prix de quelle inplacable machination ce dernier assouvit un amour fou, paroxystique...

Commentaire: 

Une histoire singulière, nothombienne, comme je les aime. L'amour que porte le veillard à Hazel, voilà ce qui passionne et ce qui questionne. Un amour qui semble à première vue malsain, dégoutant. On s'imagine fort bien les deux personnages au lit... Mais plus on avance, plus on se dit que cet homme porte un amour moins pervers qu'on ne le pense. Quand à Hazel, c'est une jeune fille qui nous fait peine. On a envie de l'aider comme Françoise, à sortir de cette prison. Car Hazel, tout comme le Capitaine, vivent reclus dans un chateau isolé de la côte. Un lieu qui m'a séduite, et qui colle fort bien avec l'esprit de l'histoire. Il faut ici s'imaginer une très grande demeure, dépourvu de glasse, ou de quoique ce soit d'autre qui puisse produire un reflet. C'est complètement hallucinant, tout est pensé, calculé, réfléchi, pour que personne et surtout Hazel ne puissent se regarder. Cela passe dans la hauteur des fenêtres, en passant par l'eau du bain qui est soigneusement brouillé, jusque dans la non-autorisation de porter des lunettes! Et il y en a encore pleins d'autres comme ça. Il est donc tout naturel que l'on se pose des questions: Est-ce vraiment pour ne pas confonter Hazel à son horrible visage que tous ceci est mise en place? Pourquoi l'homme tien t'il absolument à ce qu'elle reste enfermé? 

C'est une histoire pourvu d'un romantisme noir, prenant, et dont la fin est d'autant plus incroyable! Vous verrez que l'auteur n'a put choisir entre deux fin. Elle vous laisse soin de les lire, et de choisir pour une éventuelle relecture laquelle vous estimez la mieux. Personnellement, j'ai aimé les deux, mais peut-être ai-je eu une préférance pour la première, qui me semble plus poussé dans les relations et qui nous montre la complexité des sentiments d'Hazel. 

Citation du livre

  pages 146-147 je ne la recopirai pas, car elle pourait dévoiler quelques renseignement. ^^ 

A la recherche du pneu d'Amélie

Page 46 " Je lui fais chaque jour une injection de Grabatérium, une substance puissamment pneumonarcotique. "